et aujourd'hui, je découvre le site Économie circulaire locale et résiliente pour nourrir la ville
et en première page du site, je lit ce court article, qui, vous l'imaginez bien, a retenu mon attention ... je vous le livre in extenso.
Evidemment, la lecture de cet entre-filet me ravit, car n'est-ce pas ce que nous nous appliquons à faire depuis bientôt deux ans dans notre modeste Bistrot bio nantais, avec nos petits moyens, notre réseau de petits producteurs bio passionnés et notre grande conviction ?
Mais voilà, la question qui n'est pas posée dans cet article, (peut-être parce que le chef français de l'article est un étoilé Michelin et qu'il accueille ses hôtes pour 650€ dîner/nuit/petit déjeuner pour 2 personnes, impossible de trouver le prix d'un repas... même sur son site http://www.hegia.com/) et que je vous pose ici... - parce qu'après tout c'est un blog et que je peux pour une fois vous livrer mes états d'âme - : pouvons-nous vivre gentiment d'un modeste resto qui propose une " cuisine inventive goûteuse éco-consciente" à la portée du plus grand nombre ??
La réponse, c'est vous qui l'avez !!
Bon Dimanche
Tout autour du monde, cinq hommes, inventeurs de la cuisine de demain, s’appuient sur les traditions culinaires et agricoles et mettent en valeur l’écosystème de leur région pour régaler leurs convives et réfléchir à notre destin alimentaire.
Ils sont en cuisine, mais aussi dans les jardins. Oeuvrant au coeur d’une région superbe et d’un écosystème unique, ils s’appliquent jour après jour à les mettre en valeur dans une démarche respectueuse de la terre.
À leurs principes, ils joignent le geste, la démarche, l’action. Arnaud Daguin qui valorise les superbes produits du pays Basque et encourage l’approvisionnement en filières courtes ; Luke Burgess qui met en pratique sur l’île de Tasmanie tout un réseau de producteurs bio pour alimenter son restaurant ; Godfrey Nzamujo, au Bénin, qui crée un modèle de jardin biologique prototype de l’alimentation de l’avenir ; Dai Jianjun, en Chine, qui met tout son coeur à préserver les méthodes traditionnelles d’agriculture et l’art
culinaire antique ; David Kinch, en Californie, qui explore inlassablement les richesses de l’écosystème californien pour le transformer en une cuisine oeuvre d’art.
Agriculture bio, cueillette dans les montagnes, pêche, viticulture naturelle, fabrication de sel à partir d’eau de mer, exploitation culinaire d’un verger-musée rassemblant plusieurs
centaines d’agrumes différents : tous, l’un après l’autre, nous dévoilent leurs méthodes pour cuisiner et manger en accord avec la terre. Leur démarche répond à un principe : être attentif au parcours de chaque ingrédient qui aboutit à leur cuisine. Savoir d’où il vient et où il va. Être aussi vigilant sur sa production que sur sa préparation, dans une approche locale qui transcende les frontières et les climats : la nouvelle gastronomie éco-consciente.
centaines d’agrumes différents : tous, l’un après l’autre, nous dévoilent leurs méthodes pour cuisiner et manger en accord avec la terre. Leur démarche répond à un principe : être attentif au parcours de chaque ingrédient qui aboutit à leur cuisine. Savoir d’où il vient et où il va. Être aussi vigilant sur sa production que sur sa préparation, dans une approche locale qui transcende les frontières et les climats : la nouvelle gastronomie éco-consciente.
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