Au Bistrot, vous appréciez déjà les légumes de Jacques, vous pouvez maintenant déguster sa viande bovine!
Jacques Bourcier est paysan en biodynamie, à la fois maraîcher et éleveur de vaches allaitantes au Loroux Bottereau, car maraîchage et élevage sont complémentaires.
http://emietjujudeviennentpaysansbio.blog4ever.com/blog/lire-article-450962-1996745-visite_chez_jacques_bourcier__maraicher_et_eleveur.html
Jacques fait naître et élève des animaux de races limousine et nantaise.
Alors que la race nantaise allait disparaître, un groupe d'éleveurs s'est mobilisé pour la sauver. Jacques fait partie de cette dynamique.
Au Bistrot de l'île, nous proposons aussi des plats carnés, mais en choisissant soigneusement l'origine de la viande. Nous faisons confiance à nos producteurs, qui, comme Jacques ou Tatiana et Michel (cochons) élèvent leurs animaux dans de bonnes conditions.
C'est aussi notre petite contribution pour aider à soutenir l'élevage de qualité qui, en ce qui concerne les bovins , met en valeur nos paysages de bocages.
La Vache Nantaise
La nantaise fait partie de l'ancienne population dite "vendéenne" ou "poitevine" (qui comptait aussi la Parthenaise et la Maraîchine). Elle peuplait l'embouchure de la Loire, débordait sur l'est du Morbihan et le sud de l'Ille-et-Vilaine (marais de Redon).
Elle se distingue des vaches parthenaises et maraîchines par un fond de robe plus clair ainsi que des muqueuses "aréolées" associés à une absence de coloration noire du bord de l'oreille.
Dotée d'une triple aptitude (lait, viande et travail), la race était particulièrement appréciée pour les bœufs de travail qu'elle fournissait dans l'Ouest.
De 150 000 têtes, en 1945, la race est passée à 45 vaches en 1985 puis 300 en 2001.
Aujourd'hui la nantaise semble être une excellente allaitante, robuste et équilibrée, par ailleurs, très bien adaptée à la gestion des zones humides.
Hauteur au garrot : 1,30 m. Poids : 600 à 700 Kg pour une vache.
Aptitudes et utilisations
La Nantaise, comme toutes les races bovines mixtes, étaient autrefois traite, attelée et les veaux vendus pour la viande (triple aptitude). Les meilleures vaches laitières ont peut-être disparu dans les années 60 avec la spécialisation laitière. Toujours est-il qu’aujourd’hui, peu d’éleveurs destinent la Nantaise à la traite. Si la traction bovine est devenue en France une fonction plutôt folklorique, il est important de conserver l’aptitude de la Nantaise à fournir des animaux adaptés (dociles mais durs au travail, de bonne ossature et de bons aplombs). Un jeune bouvier s’attache d’ailleurs à poursuivre cette tradition de dressage et d’attelage pour les labours et autres travaux des champs.
Aujourd’hui, la Nantaise est élevée principalement pour la viande (veau ou bœuf) dans des élevages extensifs souvent en plein air et fonctionnant de manière autonome.
Sauvegarde de la race
Le programme génétique est encadré par l’Institut de l’Elevage depuis 1986 :
* inventaire exhaustif de tous les animaux mis à la reproduction en pur ;
* détection des meilleures vaches typiques de la race pouvant devenir mères à taureaux ;
* collecte de semences de taureaux les plus représentatifs de la race et éloignés entre eux (généalogie) * circulation de l’information entre les éleveurs.
Aujourd’hui, le programme de collecte de semence est quasiment terminé, il s’agit maintenant de mieux connaître ces taureaux stockés.
L’association pour la promotion de la race bovine Nantaise anime le groupe d’éleveurs, oriente le choix des mâles à conserver pour la monte naturelle en concertation avec l’Institut de l’Elevage, a mis en place une charte d’élevage et assure la promotion de la race.
Association pour la promotion de la race bovine Nantaise
Christophe CAILLON
Le bas Gué
44630 Le Dresny
Tél./fax : 02 40 51 98 21